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Le blog du MARGOUILLAT

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rallye des iles du soleil


Journal de Bord volume 3 : Tenerife

 

Samedi 18 octobre: Bon départ, un peu chaud, malgré le rappel de la consigne ce n’est pas une course, c’est une aventure humaine….les skippers ont du mal à se contenir. La preuve, nous hissons le spi les premiers et sommes en tête du peloton bien serré. Nous sommes à une allure portante et les catamarans  nous rattrapent rapidement. Nous reprenons les quarts, le vent tombe, et ceux qui mettent le moteur nous dépasse dans la nuit.

Dimanche 19 octobre : Bonne navigation sous spi, malgré une forte houle qui oblige une surveillance permanente, soudain forte embardée, pilote automatique en alarme, le spi s’enroule sur l’étai de foc. Belle bagarre avec le vent pour affaler le spi, le pignon de liaison entre la barre et le moteur du pilote à sauter. JL le remets en place et c’est reparti. Deuxième avarie, le générateur refuse de démarrer, on ne pourra pas faire tourner le déssalanisateur pour produire de l’eau douce. Agréables soirées avec l’excellente pichade d’Elizabeth, vent faible on reste sous voile, Fr prends son quart de 5h30 à 8h elle est émerveillée par le levée du soleil sur la grande ile Canarienne de Tenerife.

Lundi 20 octobre : Cela fait un mois que nous avons largué les amarres, Fr est un peu cafardeuse. Arrivée mouvementé au port de Santa Cruz, un fort coup de vent nous plaque contre la rangée de voiliers amarrés au ponton, notre balcon arrière accroche un autre bateau. L’antenne de la balise de tracking est cassée, ce qui explique que notre position sur le site RIDS n’était plus mise à jour. Le reste de l’après midi se passe en réparation diverses. Fr et El vont en reconnaissance en ville.

Repères historiques : Avant la conquête espagnole les Iles Canaries étaient habitées par les Guanches, berbères originaires du nord-ouest de l’Afrique, venus entre -3000 et +1000ans. Connues dès l’antiquité les Canaries restèrent oubliées du monde chrétien jusqu'à la fin du 13° siècle, date à laquelle les navigateurs génois, portugais et catalans commencèrent à parcourir ses eaux. En 1312 le génois Lancelot Maloisel débarque sur Lanzarote. La conquête ne débutera qu’en 1402 quand un français Jean de Béthencourt en compagnie du Castillan Gadifer de la Salle, annexe Lanzarote au royaume de Castille. Il fait reconnaître son titre de souverain des Canaries par Henri III roi de Castille. Par la suite les portugais disputèrent en vain les iles aux Castillans qui étendirent leurs conquêtes en 1445. Dès lors les espagnols se tournèrent vers l’Amérique et c’est depuis les Canaries que Christophe Colomb s’élança vers l’ouest en 1492. Au 16° et 17° de nombreux pirates ou corsaires sont attirés par l’économie florissante (Canne à sucre et vignes) des iles et le passage des galions ramenant l’or du nouveau monde. Eruption volcanique violente à Lanzarote en 1730, 1736 et 1824. En 1797 l’amiral Nelson a son bras droit emporté par un boulet en voulant prendre Santa Cruz de Tenerife. 1852 les iles obtiennent le statut de port franc et sont deux provinces espagnoles en 1927. En 1936 Franco gouverneur militaire des iles prépare l’invasion de l’Espagne depuis le Maroc. 1982, sous la monarchie constitutionnelle de Juan Carlos 1er les Canaries deviennent l’une des communautés autonomes d’Espagne. Avec 200 habitants au km2 les Canaries comptent 1,5 millions d’habitants dont 350 000 à Santa Cruz.

Mardi 21 octobre : Le matin grand marché Mercado Nuestra Senora de Africa, milles saveurs et odeurs, on se rapproche de l’Afrique, fruits, fleurs, fromages, épices, fruits secs, de plus les Canariens sont sympathiques. Après-midi chez Carrefour, gigantesque hypermarché, on y trouve tout ce que l’on veut, mais pratiquement pas de produit de marque française, seul les produits laitiers Présidents et les alcools de Marie-Brisard et Cointreau. La vie sociale entre les bateaux du Rallye s’organise, nous prenons un pot chez JJ et MC navigant sur Tao un Alliage 44, nous invitons pour le désert nos voisins de ponton, 4 hommes que nous appelons les 3 mousquetaires, des Jurassiens anciens cimentiers, aujourd’hui sur l’Océanis 423 de Dominique.

Mercredi 22 octobre : Départ en excursion en bus à 9h avec le groupe du Rallye pour la Caldera (cratère) de Las Canadas (les vallons) formé il y a 1,5 millions d’années, de 17km de diamètre et à 2100 m d’altitude, aujourd’hui parc national très protégé et contrôlé. Au centre, le Teide, ensemble de plusieurs volcans dont le pic du Teide culmine à 3718 m. Paysage constitué d’une grande diversité géologique obsidiennes, basaltes, soufres qui donnent un paysage aux couleurs riche et intense, avec des sables jaunes et des scories volcaniques et des formations rougeâtres et noires de coulées de lave solidifiées. C’est aussi un paradis végétal avec des espèces uniques qui fleurissent au printemps. Nous y accédons par le mont de l’Espérance, ou pousse le typique et fameux pin des Canariens avec ses longues et fines aiguilles qui retiennent l’humidité des alizés et dont le bois à servi à la construction des beaux balcons de bois. La température descend très rapidement en montant de 25°C à 10°C. Retour par la côte nord en passant par Puerto de la Cruz et la Oratava, au fur et à mesure que nous redescendons nous passons successivement du climat de haute montagne, à celui de montagne, puis méditerranéen, subtropical et enfin sur la côte tropical. En fin de journée Carrefour nous livre notre avitaillement et nous commençons une parie de Légo pour ranger ces provisions dans les différents coffres et soutes.

Dîner à bord, avec un bocal stérilisé de daube de bœuf, fait a l’avance cet été par El. et Fr dans le but de s’assurer de leur qualité, ils seront utilisés pour la traversée. Test concluant, rassurez-vous, nous seront bien nourrie.

Jeudi 23 : Escapade en taxi FR et Th pour visiter l’ancienne capitale San Cristobal de la Laguna située à 8km de Santa Cruz et 500 m d’altitude. Cette ville classée au patrimoine mondiale de l’humanité a été ainsi sanctuarisée. Peu de touriste, si ce n’est quelques espagnols, pas de boutique de toutou. Nombreux palais du 16° au 18° de style colonial espagnol, des galeries balcons ouvragées en bois sur les façades et les patios, style arabe, genre moucharabié. Patios fleuris, avec bassins d’eau et céramiques sur les murs. Façades très colorées dans les jaunes et les bleus. Retour au Real Club Nautique pour le briefing skipper de la prochaine étape, la météo donne vent force 5 à 6 nord-est mer agitée à forte, consigne de sécurité, mise en garde par rapport aux bateaux d’immigrants au départ de Mauritanie à destination des Canaries et des pécheurs africains en pirogue non éclairée de nuit que nous risquons de croiser sur notre route et que nous devons signaler aux autorités (3 bateaux de la communauté Européenne contrôle la zone). Définition des vacations quotidiennes sur VHF et/ou BLU. Pot dînatoire sympathique, où je fais la re-connaissance d’Anick Simon qui était avec nous en 1956 à Diego-Suarez, elle était dans la même classe que mon frère Geoffroy, son père commissaire de marine, ils y sont restés 7 ans. Actuellement elle est équipière avec son marie officier de marine sur le Catamaran Tiva’U de Jean-Pierre et Françoise, un Outremer 45.

Vendredi 24 : les départ pour Dakar (840 mn) sont échelonnés en 3 groupes, nous faisons partie du 1er groupe programmé pour 9h, les autres partiront l’après-midi et le dernier groupe le lendemain matin. Nous partons en tête avec deux autres bateaux TAO l’alliage 44 et Nikiti II un Ovni 435 de François et Catherine. Bavardage sur la VHF, signalement des bateaux croisés, information sur les résultats de pêche à la traîne qui sont nuls. A la tombé de la nuit, 7h30 maintenant nous rentrons le spi. Nous passons en heure TU.

Samedi 25 : Mer agité à forte comme prévu, vent force 6, grand largue Le pignon du pilote saute  de nouveau et naturellement lorsque nous étions sous spi, panique à bord, sans gravité. Nouvelle réparation qui devrait tenir cette fois. Toujours rien au bout des 2 lignes de traîne, cela devient désespérant. Je fais les quarts avec une carte du ciel, découverte de Sirius, la constellation d’Orion est au-dessus de notre tête, j’attends avec impatiente la croix du sud.

Cela me rappelle les veillées aux Aigladines en été dans les Cévennes avec tous mes frères et mon père, où nous identifions les constellations, grâce à une carte du ciel que j’avais ramené de Londres.

Dimanche 26 : Conditions de navigation identiques, 175 milles par jour, apparemment nous sommes toujours devant le reste de la troupe. La nuit le vent et la mer forcissent, nous prenons un ris et réduisons la surface du génois. Au fait je ne vous ai pas donné mon avis sur la dégustation des vins portugais, la voici les vins du Douro (la région de Porto) été très décevant, plutôt durs et court en bouche, par contre j’ai bien apprécié les vins du sud d’Alentejo blanc comme rouge, quoique jeune doux et très aromatique, parmi ceux-ci le Monte Velho blanc et rouge, et surtout le Chaminé blanc.

Lundi 27 : Baisse de performance nous ne ferons que 150 milles. Hourrah, un poisson est au accroché bout de la ligne, c’est une dorade coryphène de petite taille. Elle est immédiatement transformée en filet, nous la mangerons ce soir cuite à la tahitienne, citron vert et lait de coco, un délice. Emotion pour Fr cette nuit pendant son quart, la très forte houle décroche le pilote automatique, le bateau empanne, sans gravité grâce au frein de bôme, mais part immédiatement au lof sur l’autre amure, dans le carré et les cabines tout se casse la gueule…Tout le monde sur le pont la situation est rétabli, prise du 2eme ris et réduction du génois.

Mardi 28 : Nuit difficile, j’ai vraiment du mal à dormir quand il y a de la houle et que l’on roule dans la couchette. Bon vent force 5 à 7, sous spi jusqu'à 6. La température extérieure monte et l’humidité aussi, c’est l’Afrique. Deuxième prise sur la ligne de traine, une dorade coryphène d’au moins 7 kilo, c’est un poisson magnifique de couleur jaune dorée avec des taches bleues turquoise. Les repas sont assurés. De nuit la visibilité est faible à cause de l’humidité de l’air et l’absence de lune qui se lève vers 5h. Ce soir pendant mon car je finirai le 1er volume de l’histoire de France pour les nuls, des origines à 1789.

Mercredi 29 : Bonne nuit peut-être grâce au ronron du moteur (pas de vent), mais surtout à l’état calme de la mer. Nous sommes à 40 milles de Dakar, le Sun Magic 44 Sirius est devant nous à quelques milles, tous les autres sont assez loin derrière. Une visite, un pécheur Sénégalais dans une superbe pirogue, nous échangeons quelques mots et il repart pécher avec une grande bouteille d’eau bien fraîche. Cela nous a fait la même impression que lorsqu’en plein désert une personne surgit de nulle part et disparaît après quelques échanges. Il est 13h30 et nous apercevons deux petits mamelons sur babord ceux les Mamelles de Dakar sur la presqu’il du cap vert, situées à 12 milles de nous.

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Mercredi 15 : malgré la bonne entente de notre équipage, nous décidons de partir T et moi avec une voiture louée, faire le tour de l’île et l’intérieur. Quels paysages fantastiques : montée en 30 mn. A 1800 mètres, nous étions au dessus des nuages, sans grande visibilité vers le fond des vallées, mais ballade de 2 h. sur des chemins dallés très étroits entre 2 vallées. Heureusement que la visibilité n’était pas bonne car j’aurais eu un sérieux vertige à m’empêcher de marcher. Visite de Santana, cultures de canne à sucre et vignes. Toute la montagne est cultivée par petites terrasses : pommes de terre délicieuses, je m’en suis goinfrée.

Jeudi 16 : retour par Porto Moniz ou nous nous sommes baignés dans des piscines naturelles, remplies par les vagues …délicieux bains. Puis conduite sur la côte nord avec ses routes et tunnels très étroits.

Vendredi 17 : Le soir dîner : espetada, brochettes de viande, sur des tiges de bruyère de 1 à 2 m. de long, sangria rouge et blanche, pommes de terre, bananes extra.

Samedi 18 : Nous partons à16h, part toute la flotte sera sur la ligne de départ comme en régate, avec la presse pour faire des photos. Pour saluer et remercier la Marina nous devons tambouriner avec ce que nous avons à bord(casseroles…Jean Louis a un bombarde, on nous entendra !!!!

Dans 2 jours et 2 nuits arrivée à Tenerife à suivre. – Françoise.

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Nous sommes toujours à Madère, nous commençons à faire connaissance des autres participants, les inspections des bateaux se terminent, départ pour Tenerife samedi 18 à 16h, arrivée prévue le surlendemain dans la journée. Vous trouverez ici quelques photos pour illustrer notre petit récit, je vous invite a regarder l'album   A-RIDS 2008-09 sur la droite pour plus de détails.
Bien à vous
Françoise et Thierry

Jeudi 9 :Départ en bus à 10h20 pour Funchal, les chauffeurs ont une conduite très sportive…Nous prenons le téléférique pour grimper à Monte (550 m) et visiter le parc tropical, plantes exotiques du monde entier. Dans le village l’église de Nossa Senhora do Monte avec le tombeau de Charles 1er dernier empereur d’Autriche exilé ici en 1918. 

Vendredi 10 :Grand jour du marché de Funchal, fleurs, poissons, fruits et légumes et un peu de bazar.  Les vendeuses de fleurs sont en costume traditionnel. La variété de fruits est impressionnante car on y trouve aussi bien ceux d’Europe que ceux d’Afrique et des Amériques. Ballade dans le vieux Funchal et déjeuner dans un petit bistro très Madérien, toujours du poisson thon et sardines, un petit verre de madère pour le déssert.

Samedi 11 :Jour officiel de démarrage du Rallye, première rencontre avec les autres équipages. Petits travaux de réparation sur le bateau, pose de patchs de protection de la GV contre les barres de flèches, nettoyage du bateau, lessive pour ces dames…En fin d’après midi, premier meeting de bienvenue et d’informations et consignes sur le rallye, suivi d’un pot d’accueil.

Dimanche 12 : Location d’une Clio toute la journée, nous partons sur la cote sud au-delà de Funchal, par la voie rapide qui est une continuation de tunnels (financés par l’Europe).

 Première halte au joli port de pêche de Camara de Lobos (Loup de mer) très animé, mais aussi couvert de champs de bananiers en terrasse aux alentours ? Arrêt à Cabo Girao, promontoire à 580 mau-dessus de l’océan, vue panoramique sur la côte mais aussi les cultures en terrasse, avec un peu de canne à sucre. Déjeuner de brochettes de poissons et calamars à Ribiera Brava, assez touristique, festival de fanfares municipales de tous les coins de l’ile. Enfin Calheta, village où était exploité la canne à sucre. Il subsiste une petite entreprise qui fabrique du jus de canne et distille un rhum local. Petite église du XVII° avec un plafond mudéjar en cèdre ouvragé. Temps toujours très agréable malgré l’humidité forte, de 22° à 26°. Retour à la Marina où une dégustation de vins portugais nous attendait.

Lundi 13 : Tous les matins à 8h30 RDV au bout de la jetée pour un cours de Taï-Chi dispensé par Elizabeth, beaucoup de succès, on compte chaque jour une personne de plus, pour l’instant au moins 8 femmes. Départ organisé par RIDS pour Funchal, réception à la Mairie, discours et verres de Madère avec petits biscuits secs. Retour à la Marina où nous sommes invités par Serge et Siao, amis Havrais de JL et Eliz, sur leur magnifique bateau en alu de 16m un Cigale 16.

Mardi : 14 :Installation des balises satellites de tracking des bateaux, collecte des informations sur la position du bateau 3 fois par jour et positionnement sur Internet à partir du 18 octobre. Visible sur le site RIDS, mais attention uniquement avec Internet Explorer. Contrôle et inspection de sécurité des bateaux, Fr et Eliz sont parties à Funchal en principe pour voir le musée de la broderie. Cesoir dîner Madérien de tous les équipages organisé par RIDS, cela sera sûrement une sardinade. Fr et moi allons nous échapper pour les deux prochains jours, j’ai loué une voiture et nous irons à la découverte de l'intérieur de l’ile en essayant de loger chez l’habitant.

 

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Vendredi 3 :

Réveil dans la baie de Porto Santo, Praia Dourada, beau temps, plusieurs bateaux autour de nous, des Scandinaves et des Français. Nous entrons au port, sommes bien accueillis par le capitaine Nelson qui nous indique une place en bout de ponton. Nous faisons les formalités administratives de douane et autres …, petites réparations, ménage, rangement, renseignement sur les possibilités du lieu, laverie, la ville Cidade do Porto Santo est à 2 km. Vers 16h nous partons à la découverte de la ville unique de cette ile, arrêt dans un bistro avec wifi pour recevoir et envoyer nos emails. Diner dans un restaurant de poissons, le Baiana, les brochettes sont réputées, espetada, au calamar lula, au poulpe polvo, avec des légumes et des bananes, excellent avec en apéro un verre de madère seco. Bonne nuit amarré au ponton malgré quelques hurlements de navigateurs sérieusement éméchés.

Samedi 4 : Avitaillement en ville, séance Internet Margouillat, ballade en bus de 2h qui nous fait faire le tour de l’ile avec quelques arrêts a des points remarquables, la cote nord est très sauvage, avec des falaises noires et rouges tombant sur une eau bleue émeraude. Diner à bord.

Dimanche 5 : Appareillage vers 10h pour Madère, vent arrière sous spi. Madère est en vue, ainsi que les iles Desertas. Nous passons la pointe est de Madère, La Ponta de Sao Lourenço, paysage désertique et rocailleux balayé par les vents, telle un oasis miniature la maison du gardien de la zone protégée, la casa do Sardhina trône sur l’éperon rocheux. Nous jetons l’ancre à proximité dans la Baia de Abra, qui doit être le seul endroit sûr de mouillage forain.La zone est occupée par une ferme marine et quelques autres bateaux norvégiens. Baignade dans une eau limpide, 8 m de fond et 200m de la crique, galets et rochers volcaniques. Dans la soirée je mets ma ligne à l’eau, appâtée avec du jambon cru. J’attrape un Pageot de couleur rosé et de bonne taille. Diner de crêpes salées maison. Nous jouons tous les 4 au Ouistiti avec un petit verre de rhum. La vie est belle.

Lundi 6 : On se met à l’eau avec masque et tuba dès le levée pour caréner le bateau à l’aide d’une éponge grattante. J’attrape un baliste qui case l’hameçon avec sa mâchoire en forme de bec, nos voisins norvégiens les appellent des shell crackers. Agréable déjeuner à bord de poissons frais et salades, sieste et baignade. Visite des jeunes Norvégiens, 3 années sabbatiques,  qui nous annoncent une invasion de viking pour ce soir, 8 bateaux devraient nous rejoindre au mouillage.

Repères historiques : 1418 Joao Goncalves Zarco et Tristao Vaz Teixera et Bartholomeu Perestrelo, capitaines portugais, débarquent à Porto Santo et en 1419, à Madère. Devient un point de départ pour les caravelles à la découverte de l’Afrique, l’Asie et des Amériques. Après les céréales l’archipel se lance avec succès dans la culture de la canne à sucre. 1455 premiers vins de Madère, cépage Malvoisie, arrivée de Christophe Colomb en 1474, négociant en sucre qui épouse la fille de Perestrelo, gouverneur de Porto Santo. Les marchands Hollandais, Italiens et Anglais contrôlent l’exportation du vin de Madère. 1498 Vasco de Gama par pour les indes 1500 les Portugais découvrent le Brésil. Le Portugal devient la plus grande puissance européenne, en 1510 ils colonisent Goa, puis ils débarquent sur les iles des Molusques, la Chine, le Sri Lanka en 1518, enfin en 1543 le Japon. Madère sert d’escale au transbordement des épices d’Asie, des esclaves d’Afrique et du sucre d’Amériques latine. En 1566 mise à sac par des corsaires français. 1580 L’Espagne s’empare de la couronne Portugaise et donc de l’archipel de Madère. 1640 les portugais se libère du joug Espagnole, la fille du roi Jean IV épouse le roi d’Angleterre Charles II et le contrat octroie de nouveaux privilèges commerciaux aux anglais. 1703 tremblements de terre à Madère, puis de nouveaux en 1755. 1775 abolition de l’esclavage. 1926 Oliveira Salazar s’empare du pouvoir, dictature de 48 ans. 1974 révolution des Œillets de jeunes officiers renversent le régime fasciste, le mouvement pour l’indépendance de Madère échoue. En 1976 Madère devient une région autonome. 1978 l’archipel devient Parc National.

Mardi 7 : C’est au tour de Jean-Louis de pêcher au harpon un baliste que nous mangeons immédiatement pour le déjeuner. Départ pour la Marina Quinta do Lorde qui se trouve à la pointe est de Madère, à 20 km de Funchal.    C’est le lieu de RDV pour le rallye, cette Marina est toute neuve avec tous les services. Diner à la Marina, soupe de tomate œuf poché, salade de pieuvre et bolo de caco (pain chaud beurré et aillé).

Mercredi 8 : Départ en bus pour Funchal, 1h30 de surplomb sur la côte basaltique avec ses petites maisons accrochées au rocher et jardin fleuri en terrasse. Ce qui frappe le plus c’est la gentillesse des Madériens et la flore omniprésente (fleurs et arbres exotiques aux couleurs éclatantes, bien que nous ne soyons pas dans la meilleur saison). Visite du musée municipale d’histoire naturelle, étonnante collection de minéraux, coraux, oiseaux et poissons. Déjeuner dans un petit restaurant avec jardin intérieur, Espada (sabre noir spécialité de l’ile) grillé à la banane. Casa Museu Frederico Freita où l’on admire une collection d’objet et de meubles anciens de Madère ainsi qu’une exposition remarquable d’azulejos anciens du monde entier, les plus beaux venant de Turquie, Damas, et Perse. Achat de fruits et légumes dans une sympathique petite épicerie. Retour et diner dans le bateau. 

Jeudi 9 :

 

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Jeudi 25 nous sommes face à Almeria, vent faible, démarrage du moteur, j’en profite pour recharger les batteries du PC et autres appareil électroniques. La cote espagnole est couverte de serres ce qui lui donne un aspect blanc comme de la neige. Nuit calme, environnée d’une multitude de dauphins, on entend souffler de tous les cotés. Peu de bateau aux alentours, marche au moteur en fin de nuit.

Vendredi 26 calme plat, journée complète au moteur à 6 nœuds, des troupeaux de dauphins nous croisent mais ils nous snob.

 

Gibraltar

Par contre à l’approche de Gibraltar c’est un régal de dauphins sur l’étrave.

Le rocher de Gibraltar est coiffé de nuages, temps brumeux, nous accostons dans Marina Bay à 18h, après avoir fait le plein de gasoil, 100l. La marina est pleine il faut insister pour avoir une place, nous retrouvons les commodités terrestres.

Repère historique : En 711 un berbère, Tarik Ibn Zeyad, prend possession du rocher. Les Maures le garderons jusqu’en 1462, puis l’Espagne jusqu’a la guerre de succession en 1713 qui aboutit au traité d’Utrecht qui concède le rocher à la couronne de grande Bretagne à perpétuité.

Samedi 27 les hommes font quelques réparations dans le bateau, gousset de latte de GV, nez de la gaffe, les femmes explorent Gibraltar pour chercher un shipchandler et un super marché pour l’avitaillement. Beaucoup de commerçants sont pakistanais et indien, dans le super marché on trouve tous les produits anglais, mais aussi indien, et mexicain. Françoise achète de la marmite à tartiner. Puis découverte de Gibraltar, de nombreux juifs avec kippa et manteau noir, nous supposons qu’ils tiennent tous ces magasins en détaxe d’électronique et bijoux, d’alcool aussi. Nous dinons en ville dans un pub très british d’un fish and chips, arrosé de stout, et la compagnie d’une vieille anglaise accroché a la machine à sous.


Dimanche 28
nous retournons dans notre pub pour prendre un English breakfast. Tout est fermé, seul le jardin botanique de l’Alameda est ouvert, magnifique cactée et succulent. Nous découvrons un buste d’Eliott, général britannique héro du grand siège 1779, dernière tentative Espagnol de reprise du rocher. Trop de vent le câble car qui monte au sommet du rocher est fermé, nous prenons un bus pour monter au château maure, superbe vue des deux cotés. Il a plu toute la journée des trombes d’eau.


Lundi 29
levé 6h, on décolle à 7h, il fait encore nuit noire et toujours de la pluie et du tonnerre. La mer est forte, vent favorable de secteur NNE, nous passons la nuit avec 2 ris et trinquette devant. Beaucoup de gros bateau sur le rail, des sternes et des Fous de Bassans

Mardi 30 la cote marocaine s’estompe peu à peu, toujours une mer forte avec des déferlante qui viennent sur l’arrière, un ris sur la GV et trinquette. Nous passons la nuit dans un shaker, plus bruits des vagues et du gréement. Françoise est limite coté mal de mer, elle se colle un patch de Scopoderme derrière l’oreille.


Mercredi 1er
nous ne croiserons aucun bateau, des fous de bassan sont intrigués par notre ligne à la traine. Un fou plonge et se pose sur le leurre, veut-il manger le poisson péché ! Nous ramenons la traine et en faite le fou s’était pris la pate dans l’hameçon, je lui tiens la tête et le bec pendant que JL décroche l’hameçon et il repart bien soulagé. Depuis aucun autre oiseau s’approche des leurres, le message a été passé. Aujourd’hui je suis aussi un peu nauséeux je me colle un patch et j’ai dormi toute la matinée. Nuit agitée il est encore difficile de fermé l’œil.

Jeudi 2 : Les patchs font de l’effet et nous retrouvons la forme. Toujours pas de thon au bout de ligne à la traine, l’ile de Madère est en vue à 17h00, nous dinerons encore à bord. Eliz et Fr. ont préparées comme tous les jours des repas succulents et inventifs, et selon l’état de la mer nous avons droit à une assiette ou un bol, le soir nous ouvrons la cave, actuellement nous vaguons au Bordeaux Clairet.

Arrivée à l’ile de Porto Santo vers 23h, nous mouillons devant le port face à la magnifique plage Praia Dourada. C’est ici que la globalisation a commencé il ya 600 ans avec les navigateurs européens, dont le plus célèbre Christophe Colomb qui avait épousé la fille du Gouverneur de l’ile. Nuit calme demain nous entrerons dans le port.

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Journal de Bord

Les iles Pityuses

Samedi 20 septembre arrivé à Ibiza à 7h30 par Air Méditerranée. Taxi pour San Antonio Abad Club Nautico pantalane N° 5 ou JL nous attendait avec l’annexe de Mathusalem mouillé un peu plus loin à Port Many. Journée de repos, grande sieste pour récupérer en fin d’après midi, nous allons dans San Antonio downtown pour prendre notre courrier et envoyer quelques emails dans un café Internet. Avitaillement pour 5 jours dans un super marché et nous terminons à la terrasse d’un café avec un pot de sangria. Place privilégiée pour observer la faune Ibiziene sex and drug et la mode Adlib (ad libitum, selon le bon plaisir) son slogan « viste commo quieras pero con gusto ».

 

Dimanche 21 nous levons l’ancre pour l’ile d’Espalmador au sud d’Ibiza. Superbe dune de sable en face de l’ile de Formentera. Balade dans l’ile l’après-midi, puis bain de boue sulfureuse qui vous transforme en petit homme vert.

 

Lundi 22 farniente, baignade, bain de boue, sieste, lecture, nous récupérons…

Mardi 23 dernier bain de boue, footing, natation, mise en forme physique pour le départ vers Gibraltar.


 

La météo de Marseille annonce un coup de vent force 8  sur l’est de la zone Cabrera, Eliz nous prépare de la cuisine d’avance. Nous levons l’ancre à 13h00 pour le sud jusqu’au niveau du cap Gata. Cap compas 225°, vent force 5, allure grand largue, la mer moutonne, temps couvert et orageux, quelques grains passent. Nous organisons les premiers quarts de 2h30chacun : Eliz 10h, JL 12h30, Th 3h, Fr 5h30. Plus rien à l’horizon, nous dinons vers 19h30 d’un bol de rizotto arrosé d’un Bordeaux Clairet et un yaourt, un cargo en vue venant d’Algérie. 9h30 plus un pet de vent, JL met le moteur en marche, nuit difficile dans la cabine arrière pour l’équipage qui prendra la relève à 3h du matin.

Mercredi 24 Th. prend son premier quart, nuit noire, la lune se lève mais ne perce pas les nuages noirs, bruine, quelques chalutiers au loin, vent nul, houle longue. Multitude de dauphins aperçues vers 9h, des chalutiers en pêche. Arrêt du moteur, petite brise de 7 nœud, allure grand largue, nous sommes a la hauteur de Carthagène et d’Oran, 120 milles parcourus.

 

Envoi du spi au début d’après midi, le ciel se couvre retour au génois, encore des dauphins. Ciel noir a l’horizon avec des grains, mais nous sommes pris de court par un violent grain venant de l’arriere, le génois est enroulé avec beaucoup de peine, et le tourmentin déroulé. Prise du premier ris dans la GV, qui se révèle vite insuffisant avec un vent de force 8, des pointes de 42 nœuds, et surtout des amas d’eau. Heureusement nous pouvons prendre une douche chaude. Un gousset de latte a cassé. Nuit calme force 4, mais beaucoup de bateaux en vu demande de la vigilance.


Jeudi 25 nous sommes face à Almeria, vent faible, démarrage du moteur, j’en profite pour recharger les batteries du PC et autres appareil électroniques.

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Nous prenons nos marques entre Port St Louis et Bandol, en passant par les callanques de Cassis:














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Un premier aperçu de Mathuslem, Dufour 40, lors de sa mise à l'eau après carénage a Port Saint Louis de Rhône.
 

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Le blog du MARGOUILLAT

Le blog du Margouillat est édité par Françoise et Thierry pour leurs familles et leurs amis

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