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Le blog du MARGOUILLAT

Mercredi 15 : malgré la bonne entente de notre équipage, nous décidons de partir T et moi avec une voiture louée, faire le tour de l’île et l’intérieur. Quels paysages fantastiques : montée en 30 mn. A 1800 mètres, nous étions au dessus des nuages, sans grande visibilité vers le fond des vallées, mais ballade de 2 h. sur des chemins dallés très étroits entre 2 vallées. Heureusement que la visibilité n’était pas bonne car j’aurais eu un sérieux vertige à m’empêcher de marcher. Visite de Santana, cultures de canne à sucre et vignes. Toute la montagne est cultivée par petites terrasses : pommes de terre délicieuses, je m’en suis goinfrée.

Jeudi 16 : retour par Porto Moniz ou nous nous sommes baignés dans des piscines naturelles, remplies par les vagues …délicieux bains. Puis conduite sur la côte nord avec ses routes et tunnels très étroits.

Vendredi 17 : Le soir dîner : espetada, brochettes de viande, sur des tiges de bruyère de 1 à 2 m. de long, sangria rouge et blanche, pommes de terre, bananes extra.

Samedi 18 : Nous partons à16h, part toute la flotte sera sur la ligne de départ comme en régate, avec la presse pour faire des photos. Pour saluer et remercier la Marina nous devons tambouriner avec ce que nous avons à bord(casseroles…Jean Louis a un bombarde, on nous entendra !!!!

Dans 2 jours et 2 nuits arrivée à Tenerife à suivre. – Françoise.

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Nous sommes toujours à Madère, nous commençons à faire connaissance des autres participants, les inspections des bateaux se terminent, départ pour Tenerife samedi 18 à 16h, arrivée prévue le surlendemain dans la journée. Vous trouverez ici quelques photos pour illustrer notre petit récit, je vous invite a regarder l'album   A-RIDS 2008-09 sur la droite pour plus de détails.
Bien à vous
Françoise et Thierry

Jeudi 9 :Départ en bus à 10h20 pour Funchal, les chauffeurs ont une conduite très sportive…Nous prenons le téléférique pour grimper à Monte (550 m) et visiter le parc tropical, plantes exotiques du monde entier. Dans le village l’église de Nossa Senhora do Monte avec le tombeau de Charles 1er dernier empereur d’Autriche exilé ici en 1918. 

Vendredi 10 :Grand jour du marché de Funchal, fleurs, poissons, fruits et légumes et un peu de bazar.  Les vendeuses de fleurs sont en costume traditionnel. La variété de fruits est impressionnante car on y trouve aussi bien ceux d’Europe que ceux d’Afrique et des Amériques. Ballade dans le vieux Funchal et déjeuner dans un petit bistro très Madérien, toujours du poisson thon et sardines, un petit verre de madère pour le déssert.

Samedi 11 :Jour officiel de démarrage du Rallye, première rencontre avec les autres équipages. Petits travaux de réparation sur le bateau, pose de patchs de protection de la GV contre les barres de flèches, nettoyage du bateau, lessive pour ces dames…En fin d’après midi, premier meeting de bienvenue et d’informations et consignes sur le rallye, suivi d’un pot d’accueil.

Dimanche 12 : Location d’une Clio toute la journée, nous partons sur la cote sud au-delà de Funchal, par la voie rapide qui est une continuation de tunnels (financés par l’Europe).

 Première halte au joli port de pêche de Camara de Lobos (Loup de mer) très animé, mais aussi couvert de champs de bananiers en terrasse aux alentours ? Arrêt à Cabo Girao, promontoire à 580 mau-dessus de l’océan, vue panoramique sur la côte mais aussi les cultures en terrasse, avec un peu de canne à sucre. Déjeuner de brochettes de poissons et calamars à Ribiera Brava, assez touristique, festival de fanfares municipales de tous les coins de l’ile. Enfin Calheta, village où était exploité la canne à sucre. Il subsiste une petite entreprise qui fabrique du jus de canne et distille un rhum local. Petite église du XVII° avec un plafond mudéjar en cèdre ouvragé. Temps toujours très agréable malgré l’humidité forte, de 22° à 26°. Retour à la Marina où une dégustation de vins portugais nous attendait.

Lundi 13 : Tous les matins à 8h30 RDV au bout de la jetée pour un cours de Taï-Chi dispensé par Elizabeth, beaucoup de succès, on compte chaque jour une personne de plus, pour l’instant au moins 8 femmes. Départ organisé par RIDS pour Funchal, réception à la Mairie, discours et verres de Madère avec petits biscuits secs. Retour à la Marina où nous sommes invités par Serge et Siao, amis Havrais de JL et Eliz, sur leur magnifique bateau en alu de 16m un Cigale 16.

Mardi : 14 :Installation des balises satellites de tracking des bateaux, collecte des informations sur la position du bateau 3 fois par jour et positionnement sur Internet à partir du 18 octobre. Visible sur le site RIDS, mais attention uniquement avec Internet Explorer. Contrôle et inspection de sécurité des bateaux, Fr et Eliz sont parties à Funchal en principe pour voir le musée de la broderie. Cesoir dîner Madérien de tous les équipages organisé par RIDS, cela sera sûrement une sardinade. Fr et moi allons nous échapper pour les deux prochains jours, j’ai loué une voiture et nous irons à la découverte de l'intérieur de l’ile en essayant de loger chez l’habitant.

 

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Vendredi 3 :

Réveil dans la baie de Porto Santo, Praia Dourada, beau temps, plusieurs bateaux autour de nous, des Scandinaves et des Français. Nous entrons au port, sommes bien accueillis par le capitaine Nelson qui nous indique une place en bout de ponton. Nous faisons les formalités administratives de douane et autres …, petites réparations, ménage, rangement, renseignement sur les possibilités du lieu, laverie, la ville Cidade do Porto Santo est à 2 km. Vers 16h nous partons à la découverte de la ville unique de cette ile, arrêt dans un bistro avec wifi pour recevoir et envoyer nos emails. Diner dans un restaurant de poissons, le Baiana, les brochettes sont réputées, espetada, au calamar lula, au poulpe polvo, avec des légumes et des bananes, excellent avec en apéro un verre de madère seco. Bonne nuit amarré au ponton malgré quelques hurlements de navigateurs sérieusement éméchés.

Samedi 4 : Avitaillement en ville, séance Internet Margouillat, ballade en bus de 2h qui nous fait faire le tour de l’ile avec quelques arrêts a des points remarquables, la cote nord est très sauvage, avec des falaises noires et rouges tombant sur une eau bleue émeraude. Diner à bord.

Dimanche 5 : Appareillage vers 10h pour Madère, vent arrière sous spi. Madère est en vue, ainsi que les iles Desertas. Nous passons la pointe est de Madère, La Ponta de Sao Lourenço, paysage désertique et rocailleux balayé par les vents, telle un oasis miniature la maison du gardien de la zone protégée, la casa do Sardhina trône sur l’éperon rocheux. Nous jetons l’ancre à proximité dans la Baia de Abra, qui doit être le seul endroit sûr de mouillage forain.La zone est occupée par une ferme marine et quelques autres bateaux norvégiens. Baignade dans une eau limpide, 8 m de fond et 200m de la crique, galets et rochers volcaniques. Dans la soirée je mets ma ligne à l’eau, appâtée avec du jambon cru. J’attrape un Pageot de couleur rosé et de bonne taille. Diner de crêpes salées maison. Nous jouons tous les 4 au Ouistiti avec un petit verre de rhum. La vie est belle.

Lundi 6 : On se met à l’eau avec masque et tuba dès le levée pour caréner le bateau à l’aide d’une éponge grattante. J’attrape un baliste qui case l’hameçon avec sa mâchoire en forme de bec, nos voisins norvégiens les appellent des shell crackers. Agréable déjeuner à bord de poissons frais et salades, sieste et baignade. Visite des jeunes Norvégiens, 3 années sabbatiques,  qui nous annoncent une invasion de viking pour ce soir, 8 bateaux devraient nous rejoindre au mouillage.

Repères historiques : 1418 Joao Goncalves Zarco et Tristao Vaz Teixera et Bartholomeu Perestrelo, capitaines portugais, débarquent à Porto Santo et en 1419, à Madère. Devient un point de départ pour les caravelles à la découverte de l’Afrique, l’Asie et des Amériques. Après les céréales l’archipel se lance avec succès dans la culture de la canne à sucre. 1455 premiers vins de Madère, cépage Malvoisie, arrivée de Christophe Colomb en 1474, négociant en sucre qui épouse la fille de Perestrelo, gouverneur de Porto Santo. Les marchands Hollandais, Italiens et Anglais contrôlent l’exportation du vin de Madère. 1498 Vasco de Gama par pour les indes 1500 les Portugais découvrent le Brésil. Le Portugal devient la plus grande puissance européenne, en 1510 ils colonisent Goa, puis ils débarquent sur les iles des Molusques, la Chine, le Sri Lanka en 1518, enfin en 1543 le Japon. Madère sert d’escale au transbordement des épices d’Asie, des esclaves d’Afrique et du sucre d’Amériques latine. En 1566 mise à sac par des corsaires français. 1580 L’Espagne s’empare de la couronne Portugaise et donc de l’archipel de Madère. 1640 les portugais se libère du joug Espagnole, la fille du roi Jean IV épouse le roi d’Angleterre Charles II et le contrat octroie de nouveaux privilèges commerciaux aux anglais. 1703 tremblements de terre à Madère, puis de nouveaux en 1755. 1775 abolition de l’esclavage. 1926 Oliveira Salazar s’empare du pouvoir, dictature de 48 ans. 1974 révolution des Œillets de jeunes officiers renversent le régime fasciste, le mouvement pour l’indépendance de Madère échoue. En 1976 Madère devient une région autonome. 1978 l’archipel devient Parc National.

Mardi 7 : C’est au tour de Jean-Louis de pêcher au harpon un baliste que nous mangeons immédiatement pour le déjeuner. Départ pour la Marina Quinta do Lorde qui se trouve à la pointe est de Madère, à 20 km de Funchal.    C’est le lieu de RDV pour le rallye, cette Marina est toute neuve avec tous les services. Diner à la Marina, soupe de tomate œuf poché, salade de pieuvre et bolo de caco (pain chaud beurré et aillé).

Mercredi 8 : Départ en bus pour Funchal, 1h30 de surplomb sur la côte basaltique avec ses petites maisons accrochées au rocher et jardin fleuri en terrasse. Ce qui frappe le plus c’est la gentillesse des Madériens et la flore omniprésente (fleurs et arbres exotiques aux couleurs éclatantes, bien que nous ne soyons pas dans la meilleur saison). Visite du musée municipale d’histoire naturelle, étonnante collection de minéraux, coraux, oiseaux et poissons. Déjeuner dans un petit restaurant avec jardin intérieur, Espada (sabre noir spécialité de l’ile) grillé à la banane. Casa Museu Frederico Freita où l’on admire une collection d’objet et de meubles anciens de Madère ainsi qu’une exposition remarquable d’azulejos anciens du monde entier, les plus beaux venant de Turquie, Damas, et Perse. Achat de fruits et légumes dans une sympathique petite épicerie. Retour et diner dans le bateau. 

Jeudi 9 :

 

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Jeudi 25 nous sommes face à Almeria, vent faible, démarrage du moteur, j’en profite pour recharger les batteries du PC et autres appareil électroniques. La cote espagnole est couverte de serres ce qui lui donne un aspect blanc comme de la neige. Nuit calme, environnée d’une multitude de dauphins, on entend souffler de tous les cotés. Peu de bateau aux alentours, marche au moteur en fin de nuit.

Vendredi 26 calme plat, journée complète au moteur à 6 nœuds, des troupeaux de dauphins nous croisent mais ils nous snob.

 

Gibraltar

Par contre à l’approche de Gibraltar c’est un régal de dauphins sur l’étrave.

Le rocher de Gibraltar est coiffé de nuages, temps brumeux, nous accostons dans Marina Bay à 18h, après avoir fait le plein de gasoil, 100l. La marina est pleine il faut insister pour avoir une place, nous retrouvons les commodités terrestres.

Repère historique : En 711 un berbère, Tarik Ibn Zeyad, prend possession du rocher. Les Maures le garderons jusqu’en 1462, puis l’Espagne jusqu’a la guerre de succession en 1713 qui aboutit au traité d’Utrecht qui concède le rocher à la couronne de grande Bretagne à perpétuité.

Samedi 27 les hommes font quelques réparations dans le bateau, gousset de latte de GV, nez de la gaffe, les femmes explorent Gibraltar pour chercher un shipchandler et un super marché pour l’avitaillement. Beaucoup de commerçants sont pakistanais et indien, dans le super marché on trouve tous les produits anglais, mais aussi indien, et mexicain. Françoise achète de la marmite à tartiner. Puis découverte de Gibraltar, de nombreux juifs avec kippa et manteau noir, nous supposons qu’ils tiennent tous ces magasins en détaxe d’électronique et bijoux, d’alcool aussi. Nous dinons en ville dans un pub très british d’un fish and chips, arrosé de stout, et la compagnie d’une vieille anglaise accroché a la machine à sous.


Dimanche 28
nous retournons dans notre pub pour prendre un English breakfast. Tout est fermé, seul le jardin botanique de l’Alameda est ouvert, magnifique cactée et succulent. Nous découvrons un buste d’Eliott, général britannique héro du grand siège 1779, dernière tentative Espagnol de reprise du rocher. Trop de vent le câble car qui monte au sommet du rocher est fermé, nous prenons un bus pour monter au château maure, superbe vue des deux cotés. Il a plu toute la journée des trombes d’eau.


Lundi 29
levé 6h, on décolle à 7h, il fait encore nuit noire et toujours de la pluie et du tonnerre. La mer est forte, vent favorable de secteur NNE, nous passons la nuit avec 2 ris et trinquette devant. Beaucoup de gros bateau sur le rail, des sternes et des Fous de Bassans

Mardi 30 la cote marocaine s’estompe peu à peu, toujours une mer forte avec des déferlante qui viennent sur l’arrière, un ris sur la GV et trinquette. Nous passons la nuit dans un shaker, plus bruits des vagues et du gréement. Françoise est limite coté mal de mer, elle se colle un patch de Scopoderme derrière l’oreille.


Mercredi 1er
nous ne croiserons aucun bateau, des fous de bassan sont intrigués par notre ligne à la traine. Un fou plonge et se pose sur le leurre, veut-il manger le poisson péché ! Nous ramenons la traine et en faite le fou s’était pris la pate dans l’hameçon, je lui tiens la tête et le bec pendant que JL décroche l’hameçon et il repart bien soulagé. Depuis aucun autre oiseau s’approche des leurres, le message a été passé. Aujourd’hui je suis aussi un peu nauséeux je me colle un patch et j’ai dormi toute la matinée. Nuit agitée il est encore difficile de fermé l’œil.

Jeudi 2 : Les patchs font de l’effet et nous retrouvons la forme. Toujours pas de thon au bout de ligne à la traine, l’ile de Madère est en vue à 17h00, nous dinerons encore à bord. Eliz et Fr. ont préparées comme tous les jours des repas succulents et inventifs, et selon l’état de la mer nous avons droit à une assiette ou un bol, le soir nous ouvrons la cave, actuellement nous vaguons au Bordeaux Clairet.

Arrivée à l’ile de Porto Santo vers 23h, nous mouillons devant le port face à la magnifique plage Praia Dourada. C’est ici que la globalisation a commencé il ya 600 ans avec les navigateurs européens, dont le plus célèbre Christophe Colomb qui avait épousé la fille du Gouverneur de l’ile. Nuit calme demain nous entrerons dans le port.

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Le blog du MARGOUILLAT

Le blog du Margouillat est édité par Françoise et Thierry pour leurs familles et leurs amis

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